Nuit noire pour journée blanche ...

Du feu pour la survie ... 


Nous avions enfin trouvé un petit coin, une clairière. De la pierre, du bois sec, dans mon sac pourtant vide il restait un bout de carte ... Mes bras, comme deux loques allaient puiser dans mes quelques réserves pour faire un cercle de ces quelques pierres. Le bout de carte et du pins pour lancer facilement le feu. Ensuite avec du bois sec, nous devrions pourvoir nous chauffer toute la nuit . 
Le temps est clair, nous sommes là tous les trois entre panique et assurance, mais c'est certain, ce soir, nous dormirons à la belle étoile. La nuit tombe, elle tombe très tôt en pleine montagne, nous sommes là au milieu de nul part et chacun à en tête de se sortir de cette situation peut rassurante. Je refais le parcours, que s'est il passé ? à quel moment nous sommes nous pommé ? je réalise que mille fois nous aurions pu y laisser l'un de nous mais l'inconscience à parfois du bon... 
Armelle me réveille, le eu s'éteint, elle à froid et surtout, elle à peur, avec Pascale, on repart à la recherche de bois sec.Autour de nous, le ciel s'illumine, Armelle imagine déjà les secours... Les secours ... tu parles, que les secours, ils sont bien au chaud eux !
Nous n'avions tellement peu prévu cette situation que nous n'avons ni à manger, ni de quoi nous couvrir, le jour, le soleil tape fort dans c'te zone, mais la nuit, c'est le grand froid, nous sommes proche des neiges éternelles, comment a  t on pu en arriver là ? 
Lorssque j'ai vu ce Kern, je devais vraiment avoir la tête en l'air ...

Le feu, source de survie