mercredi 19 octobre 2011

Parfois la nature était silencieuse ...

Quand il fallait passer entre balles et bombes ... 


Il nous serait difficile aujourd'hui d'imaginer que la guerre, la dernière, celle qu'ils appelaient "la drôle de guerre" ait pu se dérouler aux couleurs de l'aube ... 
Y a t il eu en ce temps là, d'autres teintes que ce dégradé de gris allant du noir au blanc que nous et nos enfants ont en tête  ? 


Je vois encore ma grand mère avec ses tabliers à fleurs, peut être était-ce pour leur faire oublier toute la misère de la vie qu'ils menaient en ce temps là . Mais au final, c'est en couleur qu'ils ont vécu cette guerre ( et les autres ) . Peut être aurait il était plus facile de vivre le sang en noir et blanc ... 


C'est au cœur de cette guerre que mère et fille ont du traverser la France du Nord vers le Sud, nuit et jour elles ont marché, elles ont pleuré, elles ont espéré, elles se sont épuisé. Mais heureusement, si la guerre n'offrait pour seul spectacle la folie humaine, la nature elle, toujours silencieuse, pouvait leur donner la lumière, le chemin et l'espoir ... 


Elle a toujours considéré comme une chance de pouvoir prendre le temps de regarder l'aube comme si c'était "une de plus " ... 

Un matin d'automne 2011 du coté de Lugon et l'ile du Carnay

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