"Derrière", c'était dans le parc de la cité, chaque soir nous nous y retrouvions. Billes et matchbox à la main, nous tracions le circuit de notre soirée.Ça criait, ça chantait, ça rigolait, ça gagnait ou ça perdait. Il fallait attendre d'entendre: " Féfé Monta à la casa " pour balayer d'un coup de pied ce qui nous avait occupé jusqu'au couché.
Nous pouvions aussi jouer au ballon, à la bagarre, plongé dans nos jeux de gosses, nous ne remarquions pas que les filles, elles étaient là assises à nous regarder.
Tous héros, un jour c'était Féfé, le lendemain ce serait Kiko et puis un soir peut être le p'tit blondinet un peu timide que j'étais . Comme dans les cours d'école, chacun vivait son insouciance de son coté.
Il me faudra bien des années et d'autres soirées pour percevoir ce qu'elles se disaient à ce moment là. Avec l'age, il est plus facile de comprendre pourquoi elles se cachaient sous le porche pour épier chacun de nos gestes.
Le temps a passé, la timidité est restée. Finalement est ce si facile de parler ?
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Sous le pont de chemin de fer de Libourne. |
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