Il est évident que le car ne m'attendra pas, me voici donc parti pour les 10 petites minutes qu'il me reste avant qu'il ne file sans moi . Même pas le temps de choper une choco, heureusement que ma grand mère est passé à midi m'en porter une, j'ai au moins gagné 2 / 3 minutes . Je remonte la rue Fonneuve, la marchande de fromage, qui, comme tous les soirs me voit passer en courant à le réflexe de mater sa pendule, si elle tord le nez c'est qu'il va falloir que je branche le turbo.
Pas d'bol, elle à tordu le nez !, je traverse la place Abel Surchamps, en sautant par dessus les bornes, j'aperçois ma copine Christine qui me fait un p'tit signe de la main, à peine le temps de répondre, il faut maintenant que je remonte la rue Gambetta. Tu parles d'une affaire, ils viennent juste de la rendre piétonne, les voitures se mélangent aux passants, chacun cherche ses repères et bouscule ses habitudes. Cette affaire ne m'arrange pas, me voici obligé de faire des lacets entre les uns et les autres , puis elle monte cette rue ! pffffffffff j'ai le souffle en vrac, bin oui forcement les clopes fumées en cachette, je les crache déjà...Puis ce sac, il est lourd! les livres pèsent de plus en plus lourd au fur et à mesure que j'avance . Il faut pourtant que je remonte la rue Chanzy, j'ai en vue la gare, mon attention se porte sur le bus, pourvu que je ne le croise pas !
Guimo, notre chauffeur préféré est cool, il a vu que je n'étais pas encore là, il patiente 2 ou 3 minutes, c'est tout juste ce qu'il me faut pour sauter dans le bus et rejoindre cette odeur de transpiration... Mais bon sang ! combien étions nous à courir ?
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L'économat Libournais Rue Gambetta |
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