jeudi 29 décembre 2011

" C'est une délivrance" ...

La phrase était lâchée, reste à savoir si elle me délivrerai ... 

Le glas sonnait, les quelques personnes rassemblées étaient silencieuses. Des yeux, par ci par là, laissaient couler le fruit de l'émotion. Comme toujours dans ces situations, les planches au milieu, les fleurs dessus, la famille autour et les commentaires d'un jour ... 

Elle était sombre cette petite église, pourtant le soleil brillait comme un jour d'été . Il y a 3 jours, à la sonnerie du téléphone je me réjouissais d'entendre un "bon anniversaire" de plus, mais cette fois ci, il serait accompagné d'un " ta grand mère est morte " ... C'était aussi froid et sec que la vie de cette femme qui m'avait tant donné.Comment pouvait on me dire ça de cette façon ? mais y avait il une autre façon?

Ma grand mère..., elle qui avait tant espéré, elle qui avait tant attendu ce moment, celui de son dernier souffle.Enfin retrouver son Alexandre, il lui manquait tant. 

Ce sont des moments qui donnent l'occasion à la famille de se raconter leur actualité, au milieu de tous ces blablas, je regardais ces quelques planches allé vers leur destin. Je restais là planté sans me rendre compte que chacun avait reprit son chemin.

Je les voyais se retrouver, je les voyais se raconter, 40 ans après, il avaient tant à se parler .

Voilà, la terre avait retrouvé sa place, la poussière aussi, les larmes ont séchées mais la gorge reste serrée. La vie se poursuit temps que l'on oublie pas ceux qui font la notre ... c'était une belle délivrance.


Soyez heureux !

Cimetière de Quinault à Libourne

Sous le porche ...

Nous nous retrouvions chaque soir "derrière" 


"Derrière", c'était dans le parc de la cité, chaque soir nous nous y retrouvions. Billes et matchbox à la main, nous tracions le circuit de notre soirée.Ça criait, ça chantait, ça rigolait, ça gagnait ou ça perdait. Il fallait attendre d'entendre: " Féfé Monta à la casa " pour  balayer d'un coup de pied ce qui nous avait occupé jusqu'au couché.
Nous pouvions aussi jouer au ballon, à la bagarre, plongé dans nos jeux de gosses, nous ne remarquions pas que les filles, elles étaient là assises à nous regarder. 
Tous héros, un jour c'était Féfé, le lendemain ce serait Kiko et puis un soir peut être le p'tit blondinet un peu timide que j'étais . Comme dans les cours d'école, chacun vivait son insouciance de son coté. 


Il me faudra bien des années et d'autres soirées pour percevoir ce qu'elles se disaient à ce moment là. Avec l'age, il est plus facile de  comprendre pourquoi elles se cachaient sous le porche pour épier chacun de nos gestes.

Le temps a passé, la timidité est restée. Finalement est ce si facile de parler ? 

Sous le pont de chemin de fer de Libourne.

jeudi 17 novembre 2011

Dérapages controlés ...

Après avoir récupéré quelques bouts de bois, il était temps pour nous, de nous prendre pour des pros du vélo...


Bien sur, nos "bécanes" n'étaient pas encore ces mini-vélo de fille, non, nous, nous sautions les obstacles avec nos vélos de courses, 12 pignons, double plateaux, c'était pas de la rigolade !
Bon, ok, les quelques palettes que nous avions monté les unes sur les autres avaient souvent raison de nos boyaux, mais ça ne faisaient rien, nous avions passé le monticule sans casses physiques ... 


On les voyait les kékés avec leurs vélos de cross, ils rigolaient en nous regardant, ils se moquaient, mais nous, nous n'étions pas des Haro, Mc Coy ou Hosborn. Nous , nous étions les p'tits gars de la citée qui n'avions pour seul terrain de jeux, que les bouts de bois que jetaient nos parents... 


De temps en temps nous allions au parc de l'épinette faire quelques dérapages, quelques weelings, quelques sauts de la motte de terre en travers de notre chemin.


Jamais nous n'aurions imaginé qu'un jour on pourrait voler en vélo .... 

Le skate parc sur les quais de Bordeaux

samedi 12 novembre 2011

Comme si c'était l'été ....

C'est fou comme la vie des quais Bordelais a pu changer ces dernières années... 


La pluie, une fois de plus était au rendez vous et pourtant, au moment ou nous avions choisi de longer les quais Bordelais, c'est un soleil d'été qui nous accueillait.
Entre vélos, skates et rollers, nous avançons tranquillement le long du fleuve. Des gens sont là, pour se reposer, pour lire, pour discuter, pour manger, ils sont là assis profitant des UV lunettes sur le nez. 

Un moment de tranquillité au rythme des mouettes flottant sur une eau de mer montante . 


Comme deux Tourtereaux, ils trinquent face à face, assis sur le rebord en pierre d'un muret bordant les quais. Verre à la main, nous les regardons gouter le fruit de nos terres. 
J'ai aimé me tromper et imaginer qu'ils auraient pu s'aimer. J'ai adoré les trouver là et croire qu'ils avaient quelque chose à fêter.

Bordeaux Speak Wine
Vous pourrez les retrouver sur un blog  ( Bordeaux Speak Wine ) parce qu'ils savent en parler ... Le vin est leur histoire, leur passion, leur moment sur ce bord de quai. 


Sous un soleil d'été, nous aurions pu partager avec quelques huitres un incroyable moment de plaisirs

Les quais de Bordeaux

vendredi 11 novembre 2011

20 Avril 1918

Je m'appelle Alexandre Dousdebés, je suis né à Libourne, le 20 Octobre 1899, Il y a 4 ans, j'ai vu pour la dernière fois mon cher père. Je n'avais que 15 ans, 15 ans de vie et déjà la mort si proche de nous.
Il devait partir pour quelques mois, juste le temps de faire la belle a ces bosches qui voulaient déjà le monde, le front aura raison de son enthousiasme.
L'état n'aura pas attendu longtemps avant de m'envoyer à mon tour vers les obus et les tranchées. L'odeur, le bruit, les cris, les pleurs et l'amitié. Une amitié dont il faut se protéger tant il est difficile de voir les uns et les autres disparaitre aussi rapidement qu'on les a connu. Alors j'écris, seul ce bout de crayon me lie aux miens et aux rêves de retrouver la vie simple mais sans ce bruit et cette odeur de morts et de poudre.
J'ai 19 ans, je pars pour le 14 eme régiment d'artillerie de Lourdes puis au 6 eme le 11 Juillet, dans 4 mois, ce sera fini ! fini ? ... pour 20 ans
Si les tués sont des héros mort pour la France, nous, ceux qui vivent, qui sommes nous ? des médaillers de la croix de guerre ... Ce n'est qu'en 1921 que je serais appelé sous les drapeaux, original pour quelqu'un qui à  déjà vécu une guerre pour sa patrie non ?

Les photos ci dessus sont ma propriété et celle de ma famille.
Photo 1 ( gauche ) : Pierre Alexandre Dousdebés
Photo 2 ( en haut à droite ): la 140 eme CA
Photo 3 ( au milieu à droite ) : 140 eme CA
Photo 4 ( en bas à droite ) : 14 eme reg.t d'Artillerie de Lourdes
 En cliquant ici, je vous propose d’accéder à un site qui regroupe plus de 4500 photos de groupe des différents régiments d'Artilleurs mais aussi Alpins, Infanterie, coloniaux, africains etc ...
Quelques images en sépia d'une vie que nous n'imaginons plus vraiment .Si 39/45 nous semblait surréaliste à l'école, imaginez 14/18 pour les gamins de 2008 ...
Pour voir aussi l’héroïsme des survivants, passez par les gueules cassées
Pas d'apologie du devoir de mémoire dans ce post, les médias, les anciens combattants et le gouvernement le font pour nous, juste un bout de vie d'un homme fier de sa vie et de ce qu'il en a fait.
à mon grand père .

mercredi 19 octobre 2011

Parfois la nature était silencieuse ...

Quand il fallait passer entre balles et bombes ... 


Il nous serait difficile aujourd'hui d'imaginer que la guerre, la dernière, celle qu'ils appelaient "la drôle de guerre" ait pu se dérouler aux couleurs de l'aube ... 
Y a t il eu en ce temps là, d'autres teintes que ce dégradé de gris allant du noir au blanc que nous et nos enfants ont en tête  ? 


Je vois encore ma grand mère avec ses tabliers à fleurs, peut être était-ce pour leur faire oublier toute la misère de la vie qu'ils menaient en ce temps là . Mais au final, c'est en couleur qu'ils ont vécu cette guerre ( et les autres ) . Peut être aurait il était plus facile de vivre le sang en noir et blanc ... 


C'est au cœur de cette guerre que mère et fille ont du traverser la France du Nord vers le Sud, nuit et jour elles ont marché, elles ont pleuré, elles ont espéré, elles se sont épuisé. Mais heureusement, si la guerre n'offrait pour seul spectacle la folie humaine, la nature elle, toujours silencieuse, pouvait leur donner la lumière, le chemin et l'espoir ... 


Elle a toujours considéré comme une chance de pouvoir prendre le temps de regarder l'aube comme si c'était "une de plus " ... 

Un matin d'automne 2011 du coté de Lugon et l'ile du Carnay

jeudi 6 octobre 2011

Reflets ...

Parfois c'est bien et parfois ... c'est moins bien ....


Nous ne voyons pourtant pas encore l'océan, mais à la vue de ce bassin huileux, nous pouvions penser que l'océan nous offrirait cette fois ses plus belles déferlantes. 
Nous crevions le silence par un vacarme casserolesque. Les jets creusaient des ornières, la solitude nous permettait de ne pas s'inquiéter du dérangement que nous pourrions provoquer. Gâchettes tirées à fond, nous n'avions pour seul objectif d'atteindre les lames océaniques.



J'étais là, assis sur ce bord de rivière. Regarder cette "mer" immobile, en plein étale, un vrai miroir. Rien ne bougeait, une mouette isolée, planait au dessus de son reflet. 
Puis un bruit de casserole me rappelle ce déjà lointain moment sur le bassin... la rivière se transforme, la berge noircie et au milieu de ce miracle naturel, 3 bruyants "bonhommes" sont en train de fendre la vague . 


Je ne l'attendait pas , mais le mascaret se jetait sur moi, il manquait de puissance et le trio n'avait de cesse de broyer ce que la nature avait créé... 

Finalement, n'y avait il vraiment personne à déranger ce jour de mer d'huile sur le bassin d'Arcachon ? 
Le Mascaret sur la Dordogne à Fronsac

lundi 15 août 2011

Les dames de France ! ...

"Viens mon petit !"


Comment refuser une telle invitation quand la demandeuse est si proche du stand de glace ? La dame légèrement voutée semblait ravie de savoir que j'étais le fils de la vendeuse qui venait de lui vider un peu plus son porte monnaie . 
Il faut croire que ma chère mère avait du faire son travail parfaitement pour que la p'tite dame veuille maintenant en plus me donner la pièce.C'est sur que celle ci finirait directement dans la poche de la marchande de glace .. Je regardais désespérément ma mère d'un air abattu, juste pour être certain qu'au contraire de ses habitudes, elle dirait "oui" ! 
La clim n'existait pas en ce temps là et c'est qu'il y faisait chaud dans son magasin, je tendais la main pour accepter et me contorsionnait le cou pour trouver le "oui" de ma mère .. par petits pas, j’avançais timidement jusqu'au moment où le regard de ma mère suivi celui de sa nouvelle cliente ... 

Mes épaules se relevèrent, ma tête se redressa et la pièce tomba dans ma main pour rebondir dans celle de la glacière !!! 
Après un "merci" de rigueur, c'est un "vanille , fraise" que ma toute nouvelle voix aiguë lança ... 

Le léger sourire de ma mère venait confirmer que je pouvais, à grands coups de langue, avaler mon premier achat !

C'était ça mes dames de France !


Aux Dames de France, grand magasin de Libourne (place de l’hôtel de ville ) à la place du supermarché actuel.

lundi 4 juillet 2011

4 Juillet 1984 .

Le soleil brillait, c'était une belle journée .


Nous aurions pu arriver costard sombre et lunettes noires, mais nous avions choisi de ne rien changer. Un peu comme si on sortait, un peu comme si l'on riait.
Tout ce blanc, toute cette lumière, ces fleurs : des roses, des glaïeuls, des iris, puis tous ces gens, tous venus te voir ... et puis .... et puis ... tous ces pleurs !
Ce petit coin de paradis était devenu la terre de l'enfer . 


"Putain d'camion" ont dit certains, "putain d'fourgon" avons nous pensé en se tenant la main ...
La musique est forte et pourtant si douce, "prendre une enfant par la main", "la petite fille de la mer", et puis St Preux. Tout ce que tu aimais ... mais avais tu eu le temps d'aimer ?


Tant de questions nous avons posé, seul le silence nous est retourné. A notre tour, un jour nous saurons et te reverrons ...


"J'aurai aimé tenir ta main un peu plus longtemps ..."

Camelot, un coin de paradis ...

dimanche 19 juin 2011

St Paul !

Quand les regards se croisent, le frisson gagne mais que pense t il vraiment ? 


Je remonte la ruelle au ralenti, discrètement mes yeux essaient de tout voir, son jardin, les pierres, celles qu'il a bougé, celles qu'il a scellé, chercher son empreinte et puis ... il est là !nos regards se croisent et se fixent. 
Tu vois le monsieur là ma petite fille ? c'est ton grand père... 


Un sourire, il s'approche l'air grave, ma fille lui parle à travers la vitre " c'est toi mon grand père ? ", heureusement il ne l'entend pas, moi je suis là, les secondes durent des heures mais il est maintenant trop prêt, il est venu le temps pour moi de fuir, une fois de plus... 
"Tu n'assumes pas! ", "il faut aller le voir", "tu dois faire le pas ", j'ai tout entendu, comme si c'était facile et évident, comme si c'était de ma faute ... 


Ce n'était pas mes choix, pas ma vie, je n'en suis qu'une conséquence et eux seuls ont fait l'erreur ou le choix de me faire subir cette aventure .


Si au moins, je pouvais lui manquer ...

mercredi 8 juin 2011

Les 4 pavillons !

C'est fou c'que l'on peut faire avec du surgelé ...


ça y est, c'est samedi, c'est l'heure de la grande sortie ! Pour cela, il faut prendre la route de Bordeaux. C'est bien de prendre la route de Bordeaux, on sort de notre quartier de l’Épinette, on voit d'autres voitures toutes neuves. R16, DS, 404 et même quelques vieilles 403, 2cv, Fiat 126.
Les trop rares coccinelles me collent le nez à la vitre, je me vois à leur volant brrrrrrrrrr.
Un peu comme cette image que l'on a des gens qui partent en vacances, j'ai l'impression que toutes les voitures de la terre vont vers le même parking !
ça y est, on y est, on va voir plein de jolies choses, il y a de belles voitures partout, nous sommes au grand rendez vous du Samedi après midi !
Un entonnoir se forme à l'entrée, les uns entre à vide, les autres sortent remplis, tous ont l'air heureux d'être là. 


Après 2 ou 3 heures à tourner dans les rayons, à en vouloir chaque article, c'était à notre tour de sortir rejoindre la Simca 1100. Coffre ouvert, mon oncle vidait le chariot, la sortie du samedi lui avait vidé le portefeuille mais nous avions tous les yeux qui pétillaient. 


Je ne rêve plus de "sortie" du Samedi et pourtant, il y a toujours autant de monde dans les super-marchés ...

St Jacques au Champagne, Restaurant Le Haut Mexant St Denis de Pile

mardi 31 mai 2011

Inflation ...

C'est jour de paye ... 


Je me souviens du temps où ma mère me donnait 1 franc pour aller chercher une baguette, c'était au siècle dernier. Pas si loin le siècle dernier, à peine une dizaine d'année ne nous en sépare et pourtant ... 
Bien au chaud dans mon coin de lecture, Thuriès Magazine en main, je bloque sur l'édito du maitre Yves. quelques comparatifs entre ces quelques décennies porte à réflexion : 


Je cite :


.../..La tablette de beurre coutait ( ) 3.75 francs ( soit 0.57 € ) elle coute aujourd'hui 0.95 € soit une hausse de 48.8 %
La baguette de pain coutait 3 francs ( soit 0.45 €) elle coute aujourd'hui 0.90 € soit une hausse de 85 %
Un steak haché de 200 gr coutait 12 francs ( soit 1.83 €) il coute aujourd'hui 3.79 € soit une hausse de 107 % 
Une laitue coutait 4 francs ( soit 0.61 € ) elle coute aujourd'hui 1.50 € soit une hausse de 150 %
Des spaghettis coutaient 0.76 € le kg , ils coutent aujourd'hui 2 € soit 162 % de hausse
Le lait coutait 0.20 € le litre, aujourd'hui, il coute 0.56 € soit une hausse de 182 % .../...


Le SMIC horaire à 6.67 en 2001 est passé à 9 e soit une progression de 35 %


J'vais aller tirer des sous moi ... 

Seule rescapée d'une restructuration Libournaise ... Avenue du Maréchal Foch

lundi 30 mai 2011

spiritualité ...

Il n'était pas simple de faire toutes ces recherches ...


Il faisait frais dans ce sous sol, ça sentait le vieux papier et l'encre séchée. Chaque ouverture d'un de ces livres était une excuse pour y plonger le nez, pour en faire une mémoire des sens. Un peu plus loin, au cœur de la tonne de livres empilés, il était assit, les yeux plissés. Concentré sur son ouvrage, gardien des lieux, il était là seul avec l'histoire.
Dérangé quelques fois par un ou deux chercheurs en herbe, au milieu de ses vieilleries, de ses récits. il s'invente une vie antérieure au milieu des ducs et duchesses du 17 et 18 eme... 

Alors que nous lisons des romans et autres polars contemporains, lui fait un retour vers ceux qui nous ont laissé notre futur ... 



On était bien au frais dans les sous sol de la mairie de Libourne du coté des archives ... 

Le balcon de la salle des mariages de la mairie de Libourne ...

mardi 24 mai 2011

Le tailleur de pierre ...

La calcaire volait sous les coups de burin ...


Vouté sur son travail, peut être pour le voir de plus prêt, le tailleur est concentré. Il passe sa main sur sa tête, un brouillard de calcaire s'échappe de ses cheveux. Les outils : une gouge et un maillet sont posés à coté de ce bloc de pierre. Il remet ses lunettes, en prend un dans chaque main, place la lame et frappe avec délicatesse le manche du ciseau. 
La précision de son travail est hallucinante, chaque coup de burin est calculé, contrôlé, maîtrisé. D'un revers de la main, il enlève la poudre de calcaire et reprend le temps de contrôler son travail. Les lunettes à élastiques marquent son visage séché par la poussière. Inlassablement il reprend sa courbure pour redonner quelques coups et vérifier ce qui deviendra ...


L'ornement d'un balcon . 

Avenue Gallieni, Libourne